Le budget mobilité fédéral avec Business & Decision : Défis et solutions
Le budget mobilité fédéral : un casse-tête pour beaucoup.
Comment sa mise en œuvre se déroule-t-elle ? Comment les utilisateurs le perçoivent-ils ?
Tine Vangrunderbeek, Mobility Manager, et Pierre Caeymaex, Data Consultant, de Business & Decision, nous ont parlé du déploiement du budget mobilité et de leur expérience de ce cadre fiscal avantageux.
Qui est Business & Decision ?
En bref, une société internationale de conseil en CRM et en e-business.
Ses experts en everything digital & data se passionnent pour l’élaboration de stratégies numériques et se tiennent prêts à innover avec leurs clients.
Quelle forme la mobilité de l’entreprise prend-elle chez Business & Decision ?
En véritables innovateurs, ils ont été parmi les premiers à mettre en œuvre le budget mobilité fédéral.
Quelque 170 travailleurs y ont déjà recours aujourd’hui, dont 50 avec une voiture de société dans le pilier 1. Cela représente un sixième de leur flotte totale.
En 2023, ils s’emploieront encore davantage à la réduction de leurs émissions de CO2. Le télétravail et les voitures électriques ne sont que quelques exemples de leur politique de mobilité durable.
Cette année, ils ouvriront également tous les piliers du budget mobilité fédéral. Nombre de leurs travailleurs choisissent déjà de consacrer leur budget aux frais de logement.
Leur seul défi ? Les contrats actuels avec les sociétés de leasing.
Tine : « Nous vivons des années de transition.
L’État belge demande de rouler à l’électricité, mais nos contrats ne sont pas encore arrivés à terme. C’est pourquoi nous proposons encore des moteurs thermiques en complément. »
Regardez l’interview complète ici :
Comment se présentait votre politique en matière de mobilité il y a quelques années ?
Tine : « En 2020, nous avions opté pour la formule « cash-for-car ». Elle a connu un énorme succès. Au terme de cette formule, en 2021, nous nous sommes tournés vers le budget mobilité fédéral.
Un projet prometteur, mais qui, pour le moment, rebute les entreprises par sa complexité. Surtout par sa nouveauté. »
Quels défis avez-vous rencontrés en termes de mobilité ?
« Nous avons ressenti un mécontentement parmi nos travailleurs. Certains n’utilisaient que peu, voire pas du tout leur voiture de société, mais devaient en supporter les frais.
Du reste, nous devions également payer les frais de transports en commun.
Nous avons donc été confrontés à un dédoublement des frais et au mécontentement engendré. C’est ainsi qu’a commencé notre quête d’une solution pour une meilleure mobilité. »
À quels critères cette solution devait-elle satisfaire ?
« Le critère le plus important était naturellement la satisfaction de nos travailleurs. La réduction de nos émissions de CO2 a également joué un rôle.
Nous devions aussi éviter à tout moment l’augmentation des tracasseries administratives. Les départements RH et Finances ont déjà suffisamment de pain sur la planche.
Un projet comme le budget mobilité fédéral ne pouvait venir s’y ajouter. »
Quels conseils donnez-vous aux autres entreprises qui optent pour le budget mobilité fédéral ?
« Tout d’abord, assurez-vous que votre direction soutient vos choix.
Ensuite, organisez un sondage au sein de votre entreprise pour évaluer les besoins de votre personnel. Sont-ils vraiment intéressés par un tel budget mobilité ?
Ensuite, il s’agit d’utiliser les bons outils. Pour moi, c’est Olympus Mobility.
Faites appel aussi à une personne externe qui vous accompagnera tout au long du processus. De la sorte, vous réduisez la charge pour les RH.
Nous avons pu compter sur l’expertise de Thierry Devresse de My Mobility Budget Butler.
Sans l’accompagnement et les outils appropriés, la mise en œuvre devient un cauchemar administratif. »
Pourquoi avez-vous choisi Olympus Mobility ?
« Les utilisateurs peuvent consulter leur budget en temps réel tous les jours. Les dépenses sont déduites immédiatement, y compris les frais de logement.
Les remboursements sont effectués directement par Olympus Mobility. De cette façon, les travailleurs ne doivent pas attendre un mois pour recevoir leur argent.
En outre, le coût administratif que nous avons économisé équivaut presque au travail d’un travailleur à mi-temps.
Le coût de l’accompagnement externe et d’Olympus Mobility n’est pas trop élevé, du reste. Je recommande vivement d’écouter leur proposition avant de l’écarter. »
Tine ajoute également :
« Je crois au budget mobilité fédéral et aux applications qui nous accompagnent pour sa mise en œuvre.
Une fois que la voiture électrique se généralisera dans la société, de plus en plus de personnes se tourneront vers le budget mobilité fédéral.
Ils opteront davantage pour une voiture plus petite et utiliseront le budget restant pour des solutions alternatives. »
Que dit à ce propos un utilisateur expérimenté du budget mobilité fédéral ?
Nous avons parlé avec Pierre Caeymaex. Data Consultant chez Business & Decision, il se déplace chaque jour dans Bruxelles en transports en commun. Ou sur son skateboard électrique.
Pour ses vacances en France, il privilégie le train.
Pierre : « J’ai d’abord choisi le budget mobilité fédéral parce qu’il peut servir aussi à payer son loyer.
Mais, en fin de compte, les nombreuses possibilités de choix sont la plus grande force de ce système. »
« Depuis sa mise en œuvre chez Business & Decision, j’utilise mon budget pour un abonnement à la SNCF, ce qui me permet d’avoir une réduction sur mes voyages en TGV.
J’ai également pu m’en servir pour payer mes courses en taxi, la location de ma trottinette électrique et l’achat de mon e-bike et de mon skateboard . Ainsi que pour mon loyer. »
À propos de l’utilisation de l’app Olympus, Pierre ajoute : « L’application m’aide dans mon choix de mobilité durable.
En outre, je peux également y inclure le coût des pièces détachées et des réparations de mon vélo et de mon skateboard. »
Comment l’avenir se profile-t-il chez Business & Decision en termes de mobilité ?
Tine : « Continuer à miser sur les voitures électriques. Continuer à expliquer ce qu’implique le budget mobilité, quelles en sont les possibilités et, surtout, tous les avantages. Et poursuivre sur cette voie ! »
Merci pour cet agréable entretien, Tine et Pierre !