Réforme des corporate mobility practices
Sommes-nous à l’aube d’une réforme des pratiques de mobilité de société ? Tout le monde se pose la question mais personne n’a la réponse. Les entreprises qui osent remettre en question leurs pratiques actuelles et saisissent la balle au bond en sortiront plus fortes. Mettons-nous le cap sur une nouvelle «ère de la mobilité» ?
Publié le 20 août 2020
Réforme des pratiques de mobilité de société ? Les statistiques ne mentent pas !
L’étude Mo’vid-19 d’Espaces-Mobilités a interrogé 3.200 Belges à propos de leur attitude vis-à-vis de la mobilité avant et après la crise. 43% des participants indiquent avoir l’intention d’adapter leur habitudes en matière de mobilité après la crise. Ils pensent que la réforme des pratiques de mobilité de société sera surtout favorable aux solutions de soft mobility comme le vélo, le trottinette ou la marche.
Le vélo enregistre d’excellents résultats parmi les solutions de soft mobility . Il n’est pas surprenant que le Belge ait succombé au deux-roues. 34% des participants à l’étude Mo’vid-19 déclarent utiliser plus souvent un vélo ou un scooter comme moyen de transport après la crise. Et nous ne pouvons que nous en réjouir.
Les chiffres que publient notamment Cowboy et Billy Bike à l’intention du grand public ne font que confirmer cette tendance. La start-up bruxelloise Cowboy lance des vélos design électriques sur le marché et a vu ses ventes augmenter de 230%. Les vélos partagés de Billy Bike sont parvenus à doubler le nombre de leurs courses ces derniers mois.
Dans la vie professionnelle aussi, la location de vélos ne cesse d’augmenter. C’est ainsi que Cycle Valley, le conseiller en mobilité a découvert un nouveau modèle de rentabilité pour les vélos d’entreprise « grâce » à la crise du coronavirus: la location à court terme (par mois). La réforme des corporate mobility practices ne pourrait être plus claire.
Et la progression du vélo?
La progression du vélo n’a pas échappé au monde politique. Lydia Peeters, la ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics a organisé une toolbox sur le thème de la mobilité durable à l’occasion des conclusions sur la mobilité en période de crise. Le but est d’inciter les Flamands à continuer à faire du vélo même après la disparition du coronavirus. Elle investit à cet effet un budget de 3 millions d’euros, notamment dans les pistes cyclables, les parkings à vélos supplémentaires ou l’élargissement des pistes cyclables, sentiers pédestres et passages pour piétons. De cette manière, les gens pourront continuer à respecter une distance de 1,5 mètre.
Réforme corporate mobility practices? Le télétravail est apprécié !
L’impact principal sur la mobilité a incontestablement trouvé son origine dans l’obligation du télétravail. Avant la crise du coronavirus, le télétravail n’était pas encore ancré dans de nombreuses entreprises. Au contraire, il était plutôt évité par crainte pour la productivité (ou l’improductivité) des travailleurs. Mais finalement, le télétravail est devenu la nouvelle norme.
L’étude Mov’id-19 constate que 42 % des travailleurs sont enthousiastes à l’idée de pratiquer davantage de télétravail à l’avenir. Le télétravail suscite donc des réactions positives. 79% des participants encouragent la promotion et le soutien du télétravail.
Les employeurs font une concession importante : le fisc autorise par un « ruling covid » qu’une indemnité nette de 126,94 euros soit payée par mois au travailleur qui installe un bureau à domicile à l’ère du coronavirus. En plus de cette somme, une indemnité nette de 20 euros peut également être payée pour l’utilisation de sa propre connexion Internet.
Twitter a compris également que le télétravail était un keeper. Il y a deux semaines, Twitter a lancé la politiquerévolutionnaire que les collaborateurs peuvent télétravailler forever s’ils le souhaitent ! Twitter met en pratique immédiatement la réforme des corporate mobility practices.
Dans l’un des articles précédents de notre blog consacrés à la mobilité durant l’ère post-coronavirus, vous saurez comment, en tant qu’entreprise, vous pouvez économiser de l’argent en remplaçant les frais d’abonnement élevés par des cartes multi-voyages.
Corporate mobility 2.0 – mais comment ?
Le monopole de la voiture de société en tant que solution de corporate mobility risque de devoir lentement céder la place à d’autres formes de mobilité flexibles. Pour les travailleurs, une voiture de société n’est plus le cheval de parade d’un package salarial. Ils préfèrent dépenser ce budget en toute liberté à d’autres options de mobilité plus personnalisées.
En donnant aux travailleurs accès à un éventail d’autres options de transport, l’employeur leur offre une possibilité supplémentaire d’instaurer des déplacements flexibles. Cette réforme des corporate mobility practices permet, d’une part, d’augmenter l’efficacité et la productivité et, d’autre part, de diminuer le stress.
De nombreux employeurs voient également l’introduction du budget mobilité comme un atout important pour l’image de marque de l’employeur. Le budget mobilité permet d’échanger la voiture de société contre des alternatives durables ou de l’argent dans des conditions avantageuses fiscalement.
Let’s flatten the mobility curve ! Let’s réforme les corporate mobility practices !
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